Conformément au droit international humanitaire, en particulier les Conventions de Genève de 1949 et le Protocole additionnel I de 1977, les établissements éducatifs tels que les écoles et les universités sont considérés comme des biens civils bénéficiant d'une protection. Le ciblage de ces institutions pendant les conflits armés est interdit. Attaquer des écoles ou des universités sans justification militaire légitime constitue une violation du droit international, car cela prive les élèves de leur droit à l'éducation, un droit garanti par la Déclaration universelle des droits de l'homme et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Les attaques qui entraînent la destruction de bâtiments éducatifs et privent des milliers d'étudiants de la poursuite de leurs études constituent une violation du droit international et engendrent des conséquences sociales et humanitaires graves, nécessitant responsabilité et reddition de comptes.