Bayan Fayyad, la seule infirmière survivante du complexe médical Nasser à Khan Younis, a été témoin des détails de l’arrestation du personnel médical et des personnes déplacées à l’hôpital Nasser.

Elle a déclaré que les forces d’occupation avaient déshabillé les hommes devant les femmes, exécuté certains d’entre eux et contraint les femmes à enlever leur hijab.

Naima Hamouda a déclaré qu’elle avait été arrêtée chez elle à Jabalia, dans le nord de Gaza, il y a environ un mois et demi. L’arrestation a impliqué des coups, de la torture, un traitement inhumain et l’attache des mains et des jambes.

Elle a ajouté qu’elle, ainsi que plusieurs autres détenues, a été soumise à des interrogatoires sous abus physique et torture quotidienne à la prison militaire de Damoun, qui est spécifiquement pour les prisonnières palestiniennes de la Cisjordanie et de Gaza.

Elles ont été laissées à l’air libre pendant plusieurs jours consécutifs après que des soldats israéliens aient exigé qu’elles se déshabillent dans le froid glacial, et elles ont été privées de nourriture pendant de longues périodes.

L’occupation israélienne a arrêté Mueen Hamouda (50 ans) pendant trois mois, au cours desquels il a enduré diverses formes de torture. Il a déclaré que les forces israéliennes avaient lâché leurs chiens féroces sur lui, les avaient privés de nourriture et leur avaient pulvérisé du poivre.

L’occupation israélienne a détenu Mohammad Yahya Al-Louh, qui a subi de sévères tortures et des coups brutaux tout au long de sa détention. Il a déclaré que les 30 jours étaient parmi les plus difficiles de sa vie. Il a ajouté qu’à partir du moment de leur arrestation, ils étaient les yeux bandés et les mains et les jambes liées, et que des interrogatoires et des tortures incessants commençaient, y compris des chocs électriques. Il a également noté que les prisonniers dans les prisons de l’occupation israélienne souffrent de faim et de soif en raison de graves pénuries de nourriture et d’eau.

Le détenu Mohammad Murshid fournit un témoignage poignant sur son arrestation aux côtés de sa famille, y compris des femmes et des enfants, pendant trois jours. Ils ont été soumis à des tortures et à des mauvais traitements autour du complexe médical Al-Shifa à Gaza, sans que les soldats d’occupation israéliens vérifient même leur identité. Mohammad Murshid a également été témoin de l’exécution de détenus perpétrée par des soldats israéliens.

Le 20 novembre 2023, les forces d’occupation israéliennes ont arrêté le jeune Mohammad Kalash alors qu’il fuyait du nord vers le sud de la bande de Gaza, supposément vers une « zone sûre ». Alors qu’il passait par le soi-disant couloir sécurisé, les forces israéliennes l’ont détenu pendant 52 jours, au cours desquels il a subi des tortures brutales, y compris des coups et des insultes alors qu’il était nu. Mohammad n’est pas le premier ni le dernier détenu, car l’occupation israélienne continue cette même pratique contre des milliers de jeunes Palestiniens.

Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté Mohammad Al-Za’aneen, qui a rapporté avoir vu plus de 150 prisonniers avec des membres amputés à l’intérieur de la prison. Mohammad a déclaré que les forces d’occupation utilisaient des chiens féroces contre eux comme forme de punition. De plus, les forces d’occupation ont contraint les détenus à courir pendant une demi-heure après leur libération et ont tiré sur eux pour les empêcher de s’arrêter.

Mohammad Adel Abu Shaar raconte le temps qu’il a passé dans les prisons de l’occupation israélienne, décrivant les méthodes inhumaines et brutales de torture. Il a souligné que la souffrance ne cessait jamais pendant leur temps dans les prisons israéliennes. Abu Shaar a mentionné que l’armée d’occupation israélienne frappait délibérément les prisonniers dans le dos, la colonne vertébrale et l’abdomen avec des armes et des matraques, utilisait des barres électriques sur les zones sensibles et à l’intérieur de la bouche, et brisait des dents à cause de coups violents au visage.